Baptême de Clotaire, Elendra et Alix B. L'EA fait des tarifs de groupe !

Come on over !!

Ce jour d'hui est jour de liesse ! Mais pourquoi ? Parce que me direz-vous, et puis aussi, parce qu'on annonce la venue discrète de l'Evêque de Nevers, venu de sa lointaine Bourgogne pour officier au baptême de Clotaire de Mauléon-Penthièvre, Elendra d'Acoma et Alix Baccard. Rien que ça, oui ! Ah le baptême.. Cette cérémonie merveilleuse permettant d'appartenir à la grande famille aristotélicienne et de clamer haut et fort que l'on croit en Dieu. Ouais.. D'accord ! En l'occurrence, Yolanda considère cette cérémonie comme une fumisterie sans précédent qui n'a pour seul but de rentrer dans la normalité. Mais puisqu'il faut en passer par là pour que ses dames de compagnies soient baptisées, et que son fiancé puisse l'épouser, elle n'hésitera pas à le faire, et sera même parmi les premiers devant la chapelle Sainte Hildegarde de Bingen, de Château-Gontier.

La voilà qui attend et se tord les doigts dans sa belle robe bleue* espérant qu'ils arriveront bientôt. Cela ne devrait pas poser de problèmes pour les filles, puisqu'elles ont été prévenues, oui mais Clotaire ? A-t-il bien reçu sa lettre ? RAAAAH LES HOMMES !

Oui mais elle l'aime..

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*Image non contractuelle, Yolanda a l'oeil gauche blanc.

Messages : 1 Date d'inscription : 30/03/2013

On avait fait entrer au chausse-pied la mini-Baccard dans une sorte de robe blanche toute simple, elle qui aimait tant le rouge et les braies à la garçonne, et après on s'étonnait qu'elle râle...
Et puis forcément après s'être pris trois fois les pieds rien qu'en traversant la chambre qu'elle partageait avec les autres petites, elle avait pris le parti de croiser les bras et de se raidir le plus possible dans une parfaite immitation du phasme en pleine sieste, ce qui avait eu pour effet de battre le records de soupirs lâchés en une heure par l'infortunée servante qui avait pour tâche de les habiller pour ce jour spécial.

Nan mais, est-ce qu'au moins y'aura un festin après ? Non parce que sinon va me chercher deux-trois rosettes aux olives, en Dauphiné, si ya pas assez à manger bah les gens ils finissent par se taper dessus quand ils ont fini de parler.

Elle regarda la femme blasée d'un air grave.

Je pense que même avec ça ça suffira jamais. Si tu veux vivre, emporte un sanglier braisé discrètement dans ta manche, on le sortira en cas d'urgence.

Dire que la fille de l'Impétueux possédait un appétit d'ogresse aurait été faire peu d'honneur à la faim insatiable dont elle était pourvue. Elle n'était pourtant pas plus épaisse que ça, possédait des joues veloutées rebondies comme il le fallait et des membres à peine potelés à 6 années bientôt révolues.
Disons qu'elle était dotée d'un organisme adapté à son activité, c'est-à-dire que les quantités effarantes de nourritures diverses -surtout de la viande, son grand délice- qu'elle ingurgitait au quotidien étaient à peine suffisantes pour couvrir les besoins énergétiques que demandaient les cabrioles, courses, parties d'escalades et autres jeux, souvent brutaux, dont elle se rendait coupable au grand dam de Yolanda.

C'est dire si la perspective de passer la journée enfermée dans une chapelle l'enchantait.

A côté Alix, l'autre, essayait de dormir.
Ce n'était pas chose aisée lorsque Alix, l'autre, piallait à sa servante au cas ou celle-ci n'est pas encore bien cerner l’énergumène et se soit fait une idée de ses besoins nutritif quotidien. Mais derrière les Huumpppfff ou les Chveeeuuudooomiiii ou encore Mfètechyeeer... son esprit était occupé par les mêmes préoccupations que sa colocataire et elle tâchait de suivre la conversation. Cependant, elle avait toute foi en Yolanda et si elle avait eut un peu plus d’énergie elle se serait vite fait enquérit de rassurer le petit troll.

Mais il lui fallu encore bien du temps pour quitter le lit. Elle du se résigner à pousser les lourdes couvertures qui séparait son corps encore inopérationnel du froid environnant.
Si d'habitude les enfants se levaient tôt ce n'était pas le cas de la Fadette dont les nuits étaient entrecoupé en raisons de lourdes insomnies précoces.
Quelques secondes, elle hésita à mettre le pied à terre ou bien à retourner se réfugier sous les draps faire mine qu'elle avait oublié de se réveiller. C'était sans compter toute l'agitation qui précédait la réflexion.

Elle se décida enfin, et la préparation suivit son court. La blonde n'oublia pas non plus de faire un bref détour par les cuisines, comme à son habitude, pour profiter de l'exceptionnel quiétude des lieux (tout est relatif) et prendre de quoi survivre à la longue cérémonie.

C'est finalement revêtu d'une ravissante robe bleu qu'elle se pressa jusqu'aux moindres présents se mettre aux côtés de Yolanda, sagement, prête à affronter tout le tralala aristotélicien qui s'annonçait..

La Castelnau se retrouvée perdu,des deux côtés,du bleu,de l'autre,du blanc.Pff ... Elle ferait tâche au baptême.On pouvait venir en noir? Ou en mauve? Non? Vraiment pas? Alors elle fouilla,et trouva quand même du blanc ! Sisi ! Pas le blanc porter au deuil de la Royale Béatrice,mais blanc réhausser d'or. Sisi ! Elles avaient trouvé,l'Anne & la jeune fille dans les malles présente à Château-Gontier.Elle se rend donc au baptême,tarif de groupe il paraît d'ailleurs.La contemplative,reste fidèle à son poste ... Elle contemple ...

Invité

Il avait eu le courrier, bien entendu, et comme tous ceux de sa Belle, il avait bonne place dans sa liste des courriers à traiter. Au dessus de la pile. Si; c'est vrai !
De plus, cela fait des semaines, des mois, qu'il trépigne littéralement à l'idée de se faire baptiser. Non, vraiment. Il avait lorgné d'un oeil fainéant le Livre des Vertus que Yolanda avait négligemment laissé à portée, il avait envisagé même un instant de l'ouvrir, avant de renoncer à l'idée, il avait sauté de joie en recevant la lettre lui annonçant le jour J- puis avait soupiré en lisant le contenu. Il était IM-PA-TIENT comme jamais. Presqu'autant que pour une allégeance à l'Architruc. C'est dire.

Mais c'est une étape indispensable pour accéder à ce qui lui est le plus cher au monde : épouser sa fiancée, son âme, sa dulcinée. Et rien que pour avoir le plaisir de l'entendre dire qu'elle sera sienne, qu'elle l'aimera pour la vie, qu'elle sera toujours à ses côtés, il est prêt à tous les sacrifices. Pour un peu, il aurait même sacrifié sa grasse mat'. En fait, il s'est contenté de se lever comme d'habitude, et même qu'il s'est payé le luxe d'un bain à son retour de campagne, histoire de ne pas voir le joli nez de Yoli se retrousser, même si ce spectacle est charmant, comme tout ce qu'elle fait.

Et TADAM ! Le voilà.

"En retard ? Jamais. Tout est prêt ? Je vous aime."

Maintenant, il se tait, ne sachant plus quoi dire. Beaucoup trop de filles ici.

C'est connu de tous! Le Très-Haut m'aime pas! Mais j'ai trouvé pourquoi! M'enfin, ça fait un moment que j'ai trouvé pourquoi, mais j'ai pas eu le temps avec toute l'éducation et la redécoration de Château-Gontier! Mais là, à quatorze ans, il commence à être temps que le Très-Haut m'aime moi aussi! C'est pour ça qu'aujourd'hui, c'est mon baptême! Mais pas juste mon baptême à moi, ça va être celui d'Alix b et aussi du fiancé de Yolanda! Ça me rassure tout de même… Comme ça le bon Très-Haut il provoquera pas de catastrophe pour annuler le baptême, hein? Il doit les aimer les deux autres…

Je me demande comment ça se passe, un baptême. Je me suis jamais fait baptiser, et j'ai même jamais assistée à aucun, donc j'ai aucune idée de ce qu'il faut faire…

Un code vestimentaire? Apporter des mirabelles? Des fleurs? Mon livre des vertus? Ah ça sûrement! Il devait être quelque part dans mon coffre, je l'ai gagné dans une loterie en Lorraine. Je devais le lire et poser des questions à Yolanda… Mais j'ai pas encore eu le temps…

M'enfin, pas eu le temps, pas pris le temps. C'est la même chose non?

En vitesse, j'enfile, pour la première fois, la robe que Yolanda m'a offerte à mon anniversaire! Une vraie merveille j'vous dit! J'ai jamais porté cette couleur, mais je dois dire que ça me plait énormément!

Je m'assoie, je me laisse coiffer probablement pour la première fois! Mais je les observe, histoire d'être capable de me le faire moi-même, la prochaine fois!

Avant de partir, j'empoigne mon livre des vertus pour qu'il m'accompagne à mon baptême. Et avec un peu de chance, j'aurai le temps de le lire avant que ça commence. Avant que tout le monde arrive… Avant de me rendre compte que j'ai même pas invité mon père… à mon propre baptême… Quelle fille indigne je fais!

Bah… de toute façon, il aurait été trop occupé pour venir, que je me dis en entrant dans la chapelle.

Bonjour tout le monde! que je lance en m'as-tu-vu.

Discrètement? Pas du tout! Mais je veux qu'on remarque ma super tenue!

Spoiler:

Invité

Le courrier que Cao reçut de la jeune Elendra le surpris au plus haut point. Bien sûr il avait été un ami proche de sa regrettée mère, bien sûr il était un ami de son père, le parrain de son frère… mais de là à ce qu’elle lui demande à lui de devenir son parrain… il ne s’y attendait vraiment pas.

Il y vu, au-delà d’une marque de confiance évidente, un désir de la jeune fille de renouer avec le passé de sa famille, avec ceux qui étaient les amis de ses parents. Elle ramena également mille souvenirs à l’esprit de Cao, des souvenirs de moments heureux et malheureux passés avec ses amis de Verdun, avec Lava, Eli, Zeiss… Elle raviva aussi le manque, le manque qu’avait laissé la disparition de ses deux amies, et de tous les autres… Était-il donc déjà si vieux pour que tant de ses amis aient été rappelés par le très haut ? Non, assurément non, n’allait-il pas devenir papa ? Il chassa tous ces fantômes et, après s’être assuré que l’Evêque qui devait baptiser sa future fieulle était bien fidèle la seule authentique Eglise Aristotélicienne, s’empressa de répondre à la jeune fille que c’était un immense plaisir pour lui d’accepter de devenir son parrain.

Il prit donc la route pour se rendre en Anjou… ce qui n’était pas simple en ces temps troublés, il se déplaça don incognito, sans escorte et avec un minimum de bagages, comme un simple marchand. C’est avec un certain soulagement qu’il arriva aux portes de Château Gontier.

Il demanda à pouvoir se changer pour revêtir une tenue de cérémonie toute en soie et brocard avant de rejoindre la chapelle.

Il y entra et, au milieu d’une multitude de personnes qui lui étaient totalement inconnues, il reconnut au premier regard celle qui l’avait appelé ici. Elle était la jeunesse incarnée, le tient frais comme la rosée, le sourire éclatant. Mais surtout, en devenant une presque jeune femme, la fillette qu’il avait fait si souvent sauter sur ses genoux aux angelots était devenue la copie exacte de sa mère, elle en avait les traits fin, le front décidés, les yeux clairs. Cao sut, rien qu’à la voir, qu’elle devait aussi avoir hérité de son caractère… entier.

Il s’approcha d’elle, hésita a la prendre dans ses bras, mais opta pour un respectueux baise –main.

Bonjour Elendra, tu es superbe, je suis vraiment heureux de te revoir et d’être à tes cotés aujourd’hui.

Elles sont si belles, toutes. Voilà ce qu'elle aimerait crier à la face du monde quand elle les voit arriver les unes après les autres. Si belles, si élégantes et tellement intelligentes, elles font sa fierté à n'en pas douter, mais certainement pas plus que son fiancé qui arrive, car il arrive, le voilà et cet homme-là même si elle est grande, il la domine de sa taille et de son courage, car il tient tête quand elle même s'efface et se tait pour préserver ce qui doit l'être.

Clotaire, non. Clotaire, ce sont des principes, des valeurs, de la force et alors qu'il lui dit qu'il l'aime, voilà qu'une pulsion soudaine lui vient, et tant pis pour qui voit, pour qui jugera, d'un mouvement de cheville, d'un sautillement de pied, elle se porte et se hisse jusqu'à lui, jusqu'à ses lèvres sur lesquelles, elle vient poser les siennes fugacement avant que de se reculer en souriant béatement. Leur premier baiser, elle le lui a volé mais quel goût délicieux, un certain goût de reviens-y pourtant, elle se contente de sourire en coin et sa main se glisse, impérieuse dans celle de son fiancé, les yeux tournés vers les jardins attendant qu'on annonce l'arrivée de l'évêque de Nevers.

- « Je vous aime aussi. Vous ne serez jamais en retard mon Âme, vous êtes arrivé à point nommé dans ma vie, et je ne vous laisserai plus en partir. »

Jolie déclaration, timide déclaration même pour elle qui est bien téméraire concernant son fiancé, et pour cela, elle ne le regarde pas dans les yeux, et préfère de loin lui laisser voir ce profil d'elle, ce profil droit, celui qui n'est pas abimé par les hommes et la guerre.

En retard, dites-vous ? Non pas. L'évêque avait juste dû se faufiler entre diverses armées bourguignonnes et royales pour se retrouver enfin, au bout d'un long périple, sur ces terres angevines qui devenaient, lentement mais sûrement, chères à son cœur.
Malgré le cauchemar de son quotidien, malgré son désarroi face à ses innocents paroissiens, malgré cette ineffaçable horreur gravée sur le fond de ses pupilles à l'unique pensée de ces épées au clair dans la Cathédrale Saint-Sylphaël, malgré tout cela, l'évêque retrouvait toujours un peu de réconfort dans la lecture de son courrier. Ainsi donc, il prenait enfin le temps de goûter aux joies des correspondances niaises, éloignées de toute considération spirituelle et philosophique. Ainsi donc, il reçut un jour nouvelles de sa chère et tendre Fille lui proposant escapade angevine en vue d'un pack "3 baptêmes + 1 gratuit"...

N'ayant franchement rien d'autre à faire dans cette Bourgogne qu'il avait appris à haïr au fil des jours, le prélat se mit donc en route. Plusieurs mois qu'on l'avait jeté hors de sa Cathédrale par le fer, souillant ainsi le sol sacré de l'édifice. Plusieurs mois qu'il n'avait plus célébré aucun office. Plusieurs mois qu'il n'avait plus prononcé la moindre parole issue du Livre des Vertus. Plusieurs mois qu'il avait sombré dans une certaine acédie et lassitude... Et plusieurs semaines avant d'arriver - enfin - à bon port.

"Yolanda avait-elle changé depuis leur dernière rencontre ? Avait-elle encore grandi ? Avait-elle gardé ses rondeurs ? Les fiançailles, se concrétisant petit à petit, la rendaient-elles plus femme désormais que Fille ?"
La proximité qu'ils avaient perdue ramenait inlassablement ces mêmes questions sur le tapis...
L'évêque ne la verrait plus grandir. C'était un fait auquel il s'était peu à peu habitué.
Et il la perdrait définitivement, un jour ou l'autre.
Il s'était fait une raison.

C'était donc sur des souvenirs enfantins emplis de nostalgie que le prélat fit son apparition aux abords de la chapelle Sainte-Hildegarde.
Et il se sentit vieux, tout d'un coup. Très vieux. Et très mâle par la même occasion. Car il y avait là abondance de jeunesse, particulièrement féminine...
Lui qui autrefois était plus gêné qu'attendri par des petiots, le voilà prêt à en baptiser quatre.
Que ne lui refusait-il pas, n'est-ce pas ?

Soupir.
Mais sourire.

Et lorsqu'il fut enfin à portée de voix de sa protégée, il n'attendit guère davantage pour saluer :

Ma Fille, le bon jour !

Haussement de sourcil lorsqu'il peut finalement détailler du regard la Josselinière. Etait-ce bien un œil blanc comme neige qu'il voyait là ? Etait-ce bien une insulte à sa beauté ? Etait-ce bien la preuve qu'elle n'était plus aussi immaculée qu'il l'imaginerait toujours ?
Puis froncement de sourcil lorsqu'il cherche à comprendre le pourquoi du comment.. "Qui avait osé toucher à Sa Fille ?!"

Hum. Comment vous portez-vous ? Me feriez-vous l'honneur de me présenter vos invités ?

Il n'avait jamais été très causant. A une exception près : quand il parlait Dieu.
Et cela, il le gardait pour plus tard.

Et toujours sur son petit nuage rose bordé de paillettes et autres trucs dégueulasses inhérents au romantisme adolescent, notre monstruosité sur pattes que nous avons l'habitude de nommer Yolanda ou la Borgne grasse ou la Grâce borgne, de considérer les alentours de la chapelle pour constater qu'un nouveau venu est arrivé qui s'adresse directement à Elendra, laquelle l'a prévenue de l'arrivée d'un ami de sa famille qui fera office de parrain, baron de sa profession, lorrain de son état, personne n'est parfait, mais du moins mange-t-il de la mirabelle, voilà qui le rend tout à fait sympathique aux yeux de Yolanda.

- « Bonjour, Baron. Bienvenu au Gontier. »

Le reste, elle laisse Elendra s'en charger, car du regard, ou du mi-regard, ou de l'oeil unique, elle scrute les alentours vous dis-je en espérant y voir apparaître le parrain des grumeaux Baccard dont il manque une moitié du reste, ce parrain-là, elle le connaît, il lui doit toujours une journée et cela fait des années que cela dure, mais ce n'est pas que le Guerrero qui est attendu, l'officiant aussi. Et d'ailleurs en dépit de cette visibilité réduite, de ce champ de vision atrophié, de cette vue bancale et autres expressions toutes aussi dégradantes pour qualifier le badass assuré que confère cette tumeur blanchâtre qui lui sert d'oeil, voilà qu'elle aperçoit – et il était temps, ça m'évite d'épiloguer sur la dégueulasserie du concept de la borgnitude – une tenue scintillante de propreté, une chevelure brillante de netteté et certainement dépourvue de pellicules ou film graisseux, parce qu'il le vaut bien, et portant à la main, un bijou de lumière, voilà que s'approche ..

- « Mon Père ! »

Bah ouais, tu croyais que c'était qui hé ? Il est là, il est grand, il est fort, il est cule, c'est son précepteur, et avec lui, vient la promesse d'un baptême bien réglé, et d'un mariage bien ficelé. Tu sens arriver le vent de la réussite maritale là ? Tu le sens arriver ? Comme un anus féminin, qui aurait bien du mal à égaler le parfum d'un anus masculin c'est évident, mais quand même. Alors elle se réjouit, pas de l'odeur d'anus, qu'elle ne sent pas du reste mais le vent de la victoire.

- « Mais oui, je vais bien ! Et vous-même ? Oh comme la route a du être longue ! » Et la voilà qui lâche la main de Clotaire pour prendre le bras de l'évêque, toute à sa joie avant que de désigner chacune des personnes présentes sans vraiment s'attarder sur l'impolitesse potentielle que représente le montrage du doigt. « Je vous présente Alix Ann de Montfort, que vous avez déjà croisé à la consécration de Sainte Hildegarde, puis Alix Baccard, nous attendons son frère Landry, ils sont jumeaux paraît-il, ce doit être amusant, voici Jenifael Luna de Castelnau de Montmiral, elle fait partie d'une branche bâtarde de la Maison des Castelmaure, voici, Elendra d'Acoma, damoiselle de Clémery, et son futur parrain, je présume et si Elendra ne m'a pas menti, il s'agit du Baron de Dombasle. Et voici, mon fiancé. » Un soupir pour la forme, et un rougissement aussi pour le coup. « Clotaire de Mauléon-Penthièvre, Duc de Chasteau-en-Anjou. N'est-ce pas qu'il est beau ? Ahem.. Nous attendons aussi le Duc d'Oingt, Phelim Guerrerro qui sera le parrain des Baccard. »

On fait quoi maintenant ?

- « Voulez-vous que nous entrions pour l'attendre ? Comment comptez-vous faire cela ? Un par un ? Ou tous en même temps ? »

Bah ouais, hé, elle a assisté à peu de baptêmes, mine de rien, la sceptique de service.

- « N'est-ce pas que c'est merveilleux.. On s'y croirait presque. Vous, moi, un baptême.. Mais le mien était plus .. Rose. »

Voilà le terme exact.

- « Mon âme, voici mon ancien précepteur ! Il m'a beaucoup appris de la religion. »

Et je n'en ai retenu que l'essentiel : Ceydelamerde.

Un baise-main.

Un regard.

Un froncement de sourcils.

Excusez-moi… Mais qui êtes-vous? que je demande au moustachu qui vient de prendre dans sa grosse main, ma main qui semble vraiment beaucoup trop petite.

Et au moment où je me tournais vers Yolanda pour lui demander si elle connaissait ce Monsieur, mes lèvres se fendent d'un sourire.

Tu m'as cru, dis? Dis-moi que tu m'as cru! que je lance toute guillerette. Vrai, cela fait longtemps que je ne l'ai pas vu, mais une moustache comme ça, ça ne s'oublie pas et surtout, c'est pas tous les hommes qui arrivent à l'entretenir et à la porter avec autant de classe.

Si j'étais un homme, je voudrais avoir une moustache comme toi!

Et voilà qui est dit! Et voilà que… que…

Potin majeur! Je délaisse mon futur parrain un instant pour courir tirer la manche d'Alix A en murmurant : « Dis, t'as vu ça?! La Duchesse elle a embrassé son fiancé. Sur-la-bouche! » Nan, mais c'est notre maîtresse en quelque sorte faut qu'elle montre l'exemple quoi et regardez la! Pas avant le mariage que mon papa m'a toujours dit! Ainsi, donc les règles ont changés? Je vais être forcée d'embrasser Monsieur Mirabelle sur-la-bouche avant qu'on soit mariés? Un petit rictus se dessine sur mon visage. Non mais Beurk quoi! (Et avec un B majuscule, on rigole pas avec les baisers prémaritaux!)

Retour vers le parrain qui doit se sentir bien seul, entouré de filles, de jeunes filles en plus! Et puis j'ai même pas pensé à la remercier pour sa présence, surtout qu'après ma mauvaise blague, ce serait un peu méchant de pas le faire, m'enfin… Je lui souris.

Au fait. Merci d'avoir accepté l'invitation!

T'as pas réussi à sortir mon père de son armée pour qu'il vienne n'est-ce pas? que j'ajoute plus bas pour pas miner le moral de personne. Parce que certes, j'ai oublié de l'inviter, mais Cao lui, il aurait pas oublié, pas vrai?

Et comme s'il s'agissait d'un nouveau jouet - voire d'une nouvelle robe - je change immédiatement de sujet et de mine à l'arrivé de l'évêque et m'approche pour les présentations, parce que c'est plus poli! Et une fois les présentations accomplies, je me glisse furtivement vers la Duchesse pour la surprendre.

Non, je déconne. En fait c'est pour lui dire un secret. C'est pour ça que je tire sur sa manche et que je le dis devant tout le monde, sans aucun tacte.

Dites, Caoim sera mon parrain, mais sa moustache le disqualifie pour le poste de marraine, donc si vous voulez bien me faire cet honneur ma Dame, je vous en saurai gré.

Ma Dame, je vous en saurai gré! La majorité me va tellement bien… Je m'étonne chaque fois! Mais bon, je veux étaler mon éducation, lui montrer que j'ai retenue mes leçons, que tout cela n'est qu'un jeu et m'amuser à utiliser des grands mots j'aime ça, mais vraiment le résultat est le même.

Steuplait Dada. Soit ma Marraine et je nommerai un mirabellier à ton nom à Clémery!

Messages : 1 Date d'inscription : 05/04/2013

Mais... mais... MAIS ?!

Il va mourir, c'est sur, et certain. Et passer le reste de son éternité sur la lune, en enfer, ou là où vont les âmes des gens non encore baptisés et vivant dans le péché, puisque juste avant de mourir d'apoplexie et de surprise, il est passé du mauvais côté de la force en se laissant embrasser par sa fiancée AVANT le mariage. Déjà que c'était AVANT le baptême ! Et pire que tout, il a apprécié ça. Au milieu de toute cette surprenante surprise, et de toute cette gêne, il a quand même grave kiffé. Oh purée, mais qu'on accélère ce baptême et qu'on passe au mariage !

Tout le monde est là ? Ravi de vous rencontrer, mon Père.

Un Penthièvre ? on les croyait en voie d'extinction... mais en fait peut être pas, vu que Yoli l'appelle son père. Elle a plusieurs pères ? Vache c'est compliqué la vie dès qu'on fout un pied hors de chez soi...

Je suis prêt ! plus que prêt ! on se marie dans la foulée ?

Fallait pas lui faire gouter la pomme. Namého.