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 Education au Moyen-Age.

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Yolanda Isabel
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MessageSujet: Education au Moyen-Age.   Education au Moyen-Age. Icon_minitimeMer 13 Juin - 18:34

Les sept arts libéraux désignent toute la matière de l'enseignement des écoles de l'Antiquité, mais également du Moyen Âge. Ils ont notamment été transmis par Alcuin, précepteur de Charlemagne et sont à l'origine de la réforme scolaire de celui-ci, durant la période dite de la Renaissance carolingienne.

Les arts libéraux se divisent en deux degrés : le Trivium et le Quadrivium. Le Trivium (mot qui signifie les trois chemins en latin) concerne le « pouvoir de la langue » et se divise en grammaire, dialectique et rhétorique. Le Quadrivium (les quatre chemins du second degré) se rapporte au « pouvoir des nombres » et se compose de l'arithmétique, de la musique, de la géométrie et de l’astronomie.

Ils sont définis l'un et l'autre dans ces deux vers mnémoniques :
    « Gramm loquitur, Dia verba docet, Rhet verba colorat,
    Mus canit, Ar numerat, Geo ponderat, Ast colit astra. »

    « La Grammaire parle, La dialectique enseigne, la Rhétorique colore les mots,
    La Musique chante, l'Arithmétique compte, la Géométrie pèse, l'Astronomie s'occupe des astres. »

Les arts du trivium sont considérés comme la base nécessaire pour maîtriser les arts du quadrivium. Le trivium est bien plus qu'apprendre à bien parler et d'utiliser la bonne syntaxe comme pourrait l'indiquer la signification moderne des termes.

Les arts libéraux se distinguent des arts serviles et des beaux-arts.
La menuiserie, la poterie et les disciplines qui ont en commun la transformation d'une matière tangible sont à ranger parmi les arts serviles. Par opposition, la matière sur laquelle portent les arts libéraux est intellectuelle et intangible.
Alors que les arts libéraux visent la connaissance du vrai, les beaux-arts visent la contemplation du beau. Ce qui implique la peinture, la danse et d'autres beaux-arts.
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MessageSujet: Re: Education au Moyen-Age.   Education au Moyen-Age. Icon_minitimeMer 13 Juin - 18:35

Les arts libéraux trouvent leur origine dans les ouvrages de Martianus Capella (ve siècle).

C'est Cassiodore au vie siècle qui leur a donné leur structure. Cassiodore a développé le trivium, qui regroupait les disciplines littéraires :
  • la grammaire ( l'étude systématique des éléments constitutifs d'une langue, permettant de construire des énoncés reconnus corrects par les locuteurs natifs de cette langue ) ;
  • la rhétorique ( Elle désigne l'art ou la technique de persuader, généralement au moyen du langage, la faculté de considérer, pour chaque question, ce qui peut être propre à persuader mais aussi, une belle façon de discourir ) ;
  • la dialectique ( Art du dialogue et de la discussion, elle se distingue de la rhétorique (qui se rapporte plutôt aux formes du discours par le dénombrement de ses différentes figures) car elle est conçue comme un moyen de chercher des connaissances par l'examen successif de positions distinctes voire opposées ) .

Son contemporain Boèce définit le contenu du quadrivium, ou quadruple voie, qui regroupait les disciplines scientifiques :
  • l’arithmétique ( C'est une branche des mathématiques qui comprend la partie de la théorie des nombres qui utilise des méthodes de la géométrie algébrique et de la théorie des groupes[réf. nécessaire]. On l'appelle plus généralement la « science des nombres » ) ;
  • la géométrie ( Traditionnellement, la géométrie est la partie des mathématiques qui étudie les figures du plan et de l'espace. ) ;
  • l’astronomie ( C'est la science de l’observation des astres, cherchant à expliquer leur origine, leur évolution, ainsi que leurs propriétés physiques et chimiques. Elle sert au calcul du temps.) ;
  • la musique (La musique est l'art consistant à arranger et à ordonner ou désordonner sons et silences au cours du temps : le rythme est le support de cette combinaison dans le temps, la hauteur, celle de la combinaison dans les fréquences, etc.) .



Mais il ne faudrait pas croire qu'à cela se borna l'activité intellectuelle des hommes du Moyen Âge. En dehors de la théologie et des livres saints, auxquels tous donnaient une grande place, ils étudiaient l'histoire, la physique, la philosophie, la métaphysique (ou la morale), la médecine, plus tard le droit (canon ou romain), l'alchimie, etc. Le trivium et le quadrivium ne représentent, quoi qu'en disent les manuels, qu'une partie de l'enseignement médiéval.
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MessageSujet: Re: Education au Moyen-Age.   Education au Moyen-Age. Icon_minitimeMar 2 Oct - 14:50

Citation :
Quid de l’accès à l’éducation ?

Ambre.. : Finalement, les plus éduqués, ce sont définitivement les moines eux-mêmes : ils possèdent les livres, choses encore fort rare et fort chères à l'époque (l'ami Gutenberg est presque contemporain de notre jeu, à une vingtaine d'années près, il me semble... 1440 ?); ils maîtrisent la lecture et l'écriture. [Ndlr : 1450.]

Yolanda : "Les droits à payer pour passer les examens étaient très élevés. On les connaît mal pour la période du Moyen âge. Au XVIe siècle, ils étaient évalués par Ramus à environ 60 livres pour le grade de maître ès arts, 880 livres pour celui de docteur en médecine et 1000 livres pour celui de docteur en théologie. Comme les candidats étaient tenus à faire toutes sortes de cadeaux et à donner des banquets et des fêtes à leurs camarades. et aux professeurs, la somme totale des dépenses pouvait déjà, deux siècles avant, s'élever à plus de 3000 livres tournois, au commencement du XIVe siècle."

"Ayant chacun leurs écoles particulières et qui vivaient des honoraires que leur payaient leurs élèves, soit individuellement, soit en se cotisant."

"Durant tout le Moyen Âge, l'Église est, avec les princes, le principal commanditaire des artistes et des artisans ; elle a le monopole de l'instruction et contrôle les grands domaines du savoir.
En 789, Charlemagne ordonne que les évêques et les abbés ouvrent des écoles pour enseigner les psaumes, le chant, le calendrier religieux et la grammaire. Mais la décision de Charlemagne se met lentement en place et, à l'effondrement du pouvoir central au Xe siècle, ne subsistent que les écoles monastiques. Les élèves qui suivent cet enseignement apprennent à écrire sur des tablettes de cire, à lire le latin, assimilent la grammaire à partir des textes des pères de l'Église et des rudiments de calcul en se servant de leurs doigts. À partir du XIe et surtout du XIIe siècle, on assiste à un nouveau développement de l'école. Les écoles monastiques disparaissent au profit d'écoles urbaines : écoles cathédrales, écoles canoniques et écoles privées. La multiplication de ces écoles fait des maîtres et des étudiants un nouveau groupe social qui tend à s'organiser. C'est ainsi que naissent au XIIIe siècle les universités."

"Au Moyen-Age, les enfants n’apprenaient pas tous à lire et à écrire. Beaucoup d’enfants de paysans devaient aider leurs parents dans leur travail. Les enfants des familles riches étaient généralement plus instruits que les autres, mais au cours du Moyen-Age des écoles gratuites ont été créées et des enfants de familles modestes ont pu en profiter. Au début du Moyen-Age, la plupart des écoles se trouvaient dans les monastères. A la fin du VIIe siècle, Charlemagne a encouragé la création d’écoles en dehors des monastères, il souhaitait qu’un plus grand nombre d’enfants puisse apprendre à lire, à écrire, à compter et à réciter des prières. Les enfants des monastères étaient pensionnaires : ils étaient confiés aux moines pour quelques années, le temps de savoir bien lire, compter, chanter et réciter les prières. Les parents donnaient aux religieux de l’argent et parfois des terres pour qu’ils prennent bien soin de leur enfant et se chargent de son instruction. Les élèves des petites écoles apprenaient seulement l’essentiel : la lecture, le calcul et parfois l’écriture. Généralement, ils n’étaient pas pensionnaires : ils arrivaient tôt le matin, avec leur déjeuner dans leur panier et rentraient chez eux le soir. Les petites écoles étaient dirigées par des prêtres qui en principe enseignaient gratuitement. Ils accueillaient beaucoup de jeunes enfants destinés à devenir clercs (religieux) et aussi des élèves pauvres ou de futurs commerçants. Certains enfants entraient au monastère pour toujours parce que leurs parents voulaient qu’ils deviennent moines, dans ce cas les moines acceptaient d’accueillir les enfants pauvres qui pouvaient ainsi être instruits et échapper définitivement à la misère. Les garçons y étaient admis vers 6 ou 7 ans et les moines leur apprenaient la lecture, le calcul, le latin, le chant et parfois l’écriture. Les petites écoles ne se sont développées qu’à partir des XIe-XIIe siècles, et surtout dans les villes. A cette époque en effet, les artisans et les marchands ont attaché davantage d’importance à l’instruction de leurs enfants : pour exercer un métier dans le commerce, il était devenu indispensable de savoir lire, écrire et compter. Les petites filles, elles pouvaient aller dans des monastères de femmes où les religieuses (les moniales) leurs enseignaient en plus la couture et la broderie."

"Des monastères aux ateliers urbains

Concentrés dans les monastères au cours des premiers siècles, les manuscrits (produits dans un atelier appelé scriptorium) s'implantent en ville, donnant naissance à un véritable marché du livre.
La ponctuation et la séparation des mots font leur apparition en France du Nord dans le milieu du XI e siècle, ainsi que la pratique de la lecture silencieuse. Les écoles épiscopales souhaitées par
Charlemagne se développent au cours du XII e siècle en même temps que les villes. Les libraires font leur apparition au début du XIII e siècle, ils passent commande de manuscrits aux copistes et les vendent aux maîtres des écoles et à l'université. [..]. Même s'il n'est pas enluminé, le livre coûte cher. Après l'achat du parchemin, il faut ensuite payer la copie, tâche lente et fastidieuse, puis la reliure. [….], tandis que les rois, les princes et seigneurs collectionnent les volumes consacrés à l'édification religieuse et morale, au savoir politique et au divertissement (romans, poésies).

Les livres de l'université

L'essor des écoles urbaines au XIIe siècle, puis la création des universités au siècle suivant suscitèrent un nouveau public de lecteurs. Maîtres et écoliers considérèrent les livres comme les principaux outils du savoir. Guère fortunés, les intellectuels du Moyen Âge s'arrangent pour posséder les ouvrages fondamentaux, certains parviennent à réunir une petite bibliothèque privée, mais la plupart se rabattent sur des exemplaires d'occasion, ou recopient des manuscrits empruntés.
[…] "

Elisabeth : "Qui sont les lettrés au Moyen Âge ? Le livre est précieux car les textes sont rares, les copies peu nombreuses. Les lettrés se passionnent pour la recherche des manuscrits complets et de belle facture, comprenant le moins de fautes de copie possible. Les « best-sellers » médiévaux sont des ouvrages qui circulent à quelques centaines d’exemplaires dans toute l’Europe. Les livres sont des trésors par leur contenu, que ce soit la parole divine dans les livres religieux ou le savoir universitaire dans les compilations savantes. Les livres de divertissement des princes, à partir du xive siècle, sont aussi précieux mais par leur forme : ce sont de véritables tapisseries sur parchemin, des tableaux miniatures. Les lettrés ne sont plus seulement des clercs, instruits et formés par l’Église. À la fin du Moyen Âge, les lettrés sont aussi secrétaires de chancellerie, conseillers du roi, avocats… Ils forment des petites communautés de « gens de savoir », essentiellement masculines, même si, dans les milieux de la cour, certaines femmes de lettres se font connaître, comme Christine de Pisan."

Bastien : Au XVe siècle la noblesse ne va pas à l'université, même si comme toujours il y a des exceptions. Donc des matières comme la philosophie, les arts, ce genre de choses, c'est quasiment réservé aux roturiers (et au clergé bien sûr, qui détient les clés de la culture, contrairement aux roturiers). L'université médiévale est un ascenseur social, et la noblesse est déjà en haut, si je peux me permettre de le dire comme ça. Les nobles qui le souhaitent (et ils ne sont pas si fréquents, vu ce que ça leur sert pour accomplir leur tâche) engagent des précepteurs particuliers. Quant à la haute bourgeoisie je ne suis pas sûr de ce que c'est, ça me semble une notion plutôt anachronique. Cela étant dit, pour lire et écrire, ou même compter, il y a des écoles où tout le monde peut aller pour peu qu'il le veuille (il y a même des écoles qui accueillent les filles, dès le XIIIe siècle, alors que des universités qui accueillent les filles je n'en connais pas). Même le paysan le plus pauvre du coin, si ses parents le laissent aller à l'école au lieu de travailler, il peut. C'est l'université qui est discriminatoire (avec toutes les nuances déjà mentionnées par d'autres, comme les bourses, les collèges, etc), et la discrimination de l'université a lieu entre roturiers pauvres et roturiers riches.

Yolanda : Collège. — Le droit qu'avaient d'ancienneté les chanoines de nommer les maîtres du collège leur fut renouvelé en 1413. On distinguait dès lors la « grande escolle », régie par un principal avec plusieurs régents, dont l'enseignement comprenait la grammaire, le grec et le latin ; et la « petite escolle », on l'on apprenait aux petits enfants l'A B C et les heures seulement. La dernière était à la nomination du sacristain de Saint-Just et le titulaire se nommait le petit régent. Le chapitre eut souvent à maintenir son monopole contre des maîtres libres qui prétendaient ouvrir école, ne fût-ce que pour les premiers éléments ou même pour les petites filles. Les maîtres écrivains, qui allaient à domicile donner des leçons, de lecture, d'écriture et d'arithmétique, n'étaient pas soumis à la juridiction du chapitre. Le corps de ville ne tarda pas à élever des prétentions sur la direction du collège. Ce fut matière d'un long procès, au cours duquel, vers 1550, Nicolas Bachelot, chanoine, légua sa fortune à l'école à la condition que les régents choisis par les habitants seraient présentés par trois délégués an chapitre qui les examinerait et recevrait leur serment. La première présentation par les habitants se fit le 8 mai 1580. Cinq ans plus tard, le chapitre leur abandonnait la maison du collège située à l'angle de la ruelle allant de la Grand'rue à la rue du Temple (emplacement occupé par les soeurs de l'Espérance). Mais les ressources étaient insuffisantes, et pendant un siècle on vit maintes fois le principal quitter le poste avec tout son personnel, ou accepter une situation mieux rémunérée.

Bastien : Je suppose que tout le monde a entendu parler de l'invention de l'école par Charlemagne. Certes ce n'est pas lui l'inventeur, ça date d'avant lui, mais si ça fait un moyen facile de se rappeler que l'école (qui ne s'appelle pas encore primaire) est normale au Moyen-Âge. La différence avec celle de la république c'est qu'elle n'est pas gratuite, et qu'elle n'est pas obligatoire. Les femmes sont très rares en tant qu'enseignantes et le clergé y joue un rôle énorme (mais il y a déjà des enseignants non religieux au XVe siècle à l'école)
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